42|août 2017
Varia

Equality without redistribution: Development politics and heritage commodification in Red Location, South Africa

Marta Montanini
University of Turin, Department Culture, Politics, Society
Bio

Published 2017-08-01

Keywords

  • development,
  • equality,
  • heritage,
  • neoliberalism,
  • post-Aapartheid,
  • protests,
  • Red Location Museum,
  • South Africa,
  • urban renewal,
  • Afrique du Sud,
  • développement,
  • égalité,
  • néolibéralisme,
  • patrimoine,
  • postapartheid,
  • protestations,
  • rénovation urbaine
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How to Cite

Montanini, M. (2017). Equality without redistribution: Development politics and heritage commodification in Red Location, South Africa. Sociétés Politiques comparées. Revue européenne d’analyse Des sociétés Politiques, 42. https://doi.org/10.36253/spc-19372

Abstract

Based on a review of the Red Location Museum and Cultural Precinct project in Red Location, Port Elizabeth, this paper questions the ambiguous relationship between heritage-making projects and development policies. Analysing project descriptions and presentations by its promoters, as well as the protests of Red Location inhabitants, this paper shows how this ambiguity is caused by the adoption of a neoliberal conception of development, which combines both state involvement and state retreat. As a form of state involvement, the project embodies the government commitment to constructing a post-apartheid city and a national community; as a form of state retreat, the project delegates the task of fi nding a solution to socio-economic problems to tourism and cultural/heritage activities. Ultimately, as a neoliberal tool, the project seeks to promote equality among citizens while silencing all redistribution discourses.


Egalité sans redistribution en Afrique du Sud. Politiques de développement et marchandisation du patrimoine à Red Location

Le projet de musée et de centre culturel de Red Location, dans la périphérie de Port Elizabeth, invite à s’interroger sur la relation ambiguë qu’entretiennent projets patrimoniaux et politiques de développement. A partir d’une analyse des descriptions et présentations faites par les promoteurs de ce projet comme des mouvements de protestation des habitants de Red Location, cet article montre en quoi cette ambiguïté est générée par une conception néolibérale du développement combinant à la fois intervention et retrait de l’Etat. Dans une logique d’intervention étatique, le projet renvoie à l’engagement du gouvernement de construire la cité et la nation postapartheid ; dans une logique de retrait de l’Etat, il délègue aux activités touristiques, culturelles et patrimoniales la tâche de résoudre les problèmes sociaux-économiques. En défi nitive, en tant qu’instrument de politique néolibérale, le projet de Red Location vise à promouvoir l’égalité des citoyens tout en réduisant au silence tout discours sur la redistribution.